L’équipe de Sara Couture remporte le concours LWOW-X
Sara Couture, auxiliaire de recherche au Laboratoire et cyberjustice et étudiante à la maîtrise en droit des technologies de l’information s’est rendue à Miami afin de participer au concours international Law Without Walls, la fin de semaine du 20 avril! Son équipe, composée de trois autres étudiantes provenant d’universités situées dans différentes régions du monde, a défendu son titre de grande gagnante de LWOW-X, une version en ligne de la compétition.
Ce concours international regroupe une trentaine d’universités à travers le monde, une centaine d’étudiants, ainsi que des mentors provenant soit d’un milieu d’affaires, soit d’un milieu juridique.
Leur mission?
À partir d’un thème donné, définir un problème, développer une solution technologique accompagnée d’un plan d’affaires, de stratégies de communication et de marketing pour en faire le pitch devant des professionnels du milieu.
« Définir le problème a été l’élément le plus difficile de notre projet. Ça été une belle leçon. Auparavant, lorsque je pensais à l’entreprenariat, je n’avais aucune idée comment commencer. Avec LWOW j’ai découvert que tout démarre de la définition du problème. Je suis beaucoup mieux outillée pour monter mon propre projet maintenant. » Sara Couture
Le concours, alliant droit, technologies et affaires, a été plein de défis. Premièrement, la coordination du projet a été grandement compliquée par la distance. Avec des étudiantes de Grande-Bretagne, Espagne, Canada et des États-Unis.
« La communication était extrêmement difficile à certains moments, à cause du médium, il fallait se restreindre pour bien laisser tout le monde parler, cela faisait peu de place à l’enthousiasme et la spontanéité ; également, la barrière linguistique, nous parlions tous un anglais différent, d’un dialecte différent avec des mots aux connotations différentes, cela a compliqué la compréhension de certains membres à propos de certains enjeux ; finalement, compte tenu des réseaux-horaires complètement différents, coordonner nos rencontres n’était pas chose facile. »
Finalement, c’est par le développement de solutions high-tech et low-tech pour la réintégration des prisonniers californiens qu’elles ont réussis à se démarquer. En effet, en l’espace de quatre mois, elles ont réussi à développer un prototype d’application en anglais et en espagnol, le tout accompagné d’assistance audio pour les utilisateurs éprouvant des difficultés avec la langue écrite. « Si nous en sommes rendus à une telle solution, c’est par les échanges très fructueux que nous avons eus avec nos mentors. En effet, tout au long du projet, nous avons pu pratiquer nos pitchs et recevoir de la rétroaction, ce qui nous a permis de tester les limites de notre projet, de remettre en question notre approche et de trouver de nouvelles solutions. »
La première victoire via la version totalement virtuelle du concours, a été une surprise. « En effet, je ne m’attendais pas du tout à gagner LWOW-X, les sept autres équipes étaient excellentes, le calibre était élevé et les solutions fortement originales ». Ce fut toute une joie de découvrir que l’aventure se poursuivrait à Miami. Au-delà de l’excitation de finalement se rencontrer en personne, la préparation au concours a présenté un nouveau défi : celui de présenter devant un auditoire « live ». En l’espace de quelques jours, l’équipe a dû complètement changer de stratégie de communication, « du virtuel au live, la manière de bouger le corps, les intonations, la voix ; rien n’est pareil ».
Finalement, l’ajustement s’est plutôt bien fait. En gagnant « meilleur plan d’affaires », nous avons prouvé à tous qu’il est possible d’arriver à des résultats de qualité malgré l’absence d’interactions physiques, malgré les distances, malgré les différences linguistiques.
« Nous avons continuellement poussé nos limites et su nous adapter au fil du concours et pour cette raison nous avons pu nous démarquer en produisant un projet de qualité. »
Ce contenu a été mis à jour le 18 juin 2018 à 13 h 43 min.